Un formulaire en ligne a plus de pouvoir qu’un tampon sur passeport : depuis janvier 2021, la quasi-totalité des voyageurs doit obtenir un visa électronique avant d’espérer fouler le sol kényan. Seule une poignée de nationalités africaines et les diplomates en mission officielle échappent encore à cette règle stricte.
Impossible désormais de compter sur l’indulgence des guichets à l’aéroport ou d’improviser une demande à la frontière terrestre : tout passe par la procédure numérique. Même les consulats et ambassades du Kenya en France, Paris, Lyon, Marseille, redirigent systématiquement vers la plateforme officielle du gouvernement.
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Qui a besoin d’un visa pour voyager au Kenya ?
Depuis le 1er janvier 2024, le Kenya impose à pratiquement tous les voyageurs une autorisation de voyage électronique (ETA/AVE), qui remplace le visa classique. Cette règle englobe tous les ressortissants étrangers, sans distinction de motif ou de durée, à l’exception de quelques nationalités africaines exemptées et des diplomates en déplacement officiel.
Certains mineurs échappent cependant à la procédure : les enfants de moins de 16 ans sont dispensés de demande, mais doivent présenter leur propre passeport en règle à l’arrivée. Inutile d’espérer qu’un enfant puisse voyager sous le passeport d’un parent, la règle est inflexible. Les familles doivent donc anticiper, sous peine de se voir refuser l’embarquement.
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Qu’importe la raison du voyage, tourisme, affaires, simple escale à Nairobi ou Mombasa,, chaque voyageur doit détenir sa propre autorisation de voyage. Seuls les ressortissants des pays exemptés de visa figurant sur la liste officielle, régulièrement remise à jour par Nairobi, peuvent passer outre. Cette liste reste particulièrement restreinte.
Oubliez l’idée de régler ces formalités à l’aéroport ou à un poste-frontière : le visa Kenya s’obtient uniquement en ligne, avant le départ. Cette évolution vise à renforcer les contrôles, fluidifier l’arrivée des voyageurs et éviter les queues interminables à l’immigration. Désormais, préparer son voyage au Kenya commence par une étape numérique incontournable.
Comprendre les différents types de visas et leurs spécificités
Le Kenya a multiplié les catégories de visas pour s’adapter à la diversité des profils de voyageurs, mais depuis le 1er janvier 2024, la nouvelle autorisation de voyage électronique (ETA/AVE) a pris le pas sur l’ancien e-Visa. Cette procédure concerne la majorité des entrants, qu’ils restent quelques jours ou plusieurs semaines.
Le visa touristique demeure le sésame classique pour explorer le pays : il est valable trois mois, avec possibilité de prolonger le séjour sous réserve d’acceptation par l’immigration kényane. Pour les courts passages, une autorisation spécifique de transit accorde jusqu’à 72 heures sur place, pas une de plus. Mieux vaut éviter toute confusion : travailler, étudier ou effectuer un stage nécessite un permis de séjour distinct. Les autorités sont intransigeantes sur ce point.
Certains itinéraires permettent d’optimiser les formalités. L’East African Tourist Visa (EATV) illustre cette dynamique régionale, ouvrant l’accès au Kenya, au Rwanda et à l’Ouganda avec un unique document. Mais attention : la demande doit impérativement être initiée dans le pays d’entrée, sans quoi l’accès peut être refusé aux frontières.
En définitive, le choix du visa dépend étroitement de la durée et du type de séjour. Chaque autorisation de voyage ou visa répond à une réglementation propre, parfois méconnue, qui mérite d’être étudiée avant toute démarche.
Étapes clés pour faire une demande de visa en ligne en toute simplicité
Avant de décoller pour Nairobi, chaque voyageur doit passer par la case autorisation de voyage électronique (ETA/AVE). Depuis le 1er janvier 2024, la demande s’effectue exclusivement en ligne sur le site officiel du gouvernement kényan. Prudence : des sites frauduleux se multiplient et peuvent piéger les plus pressés.
Voici les documents à préparer à l’avance pour constituer votre dossier :
- Un passeport valide au moins six mois après l’entrée au Kenya, avec deux pages vierges côte à côte
- Une photo d’identité récente
- Le billet d’avion aller-retour
- Un justificatif d’hébergement sur place (réservation d’hôtel ou lettre d’invitation)
Scannez soigneusement chaque pièce et téléchargez-les via le formulaire en ligne du site ETA Kenya. La démarche est simple, à condition de suivre les instructions étape par étape. Une fois les informations saisies et les documents transmis, le paiement des frais consulaires (35 dollars par personne, enfants compris) finalise la procédure. Un accusé de réception est envoyé par mail et l’AVE suit généralement sous quelques jours. Pensez à l’imprimer et à la présenter à l’arrivée.
À noter : même si les enfants de moins de 16 ans n’ont pas besoin d’AVE, ils doivent voyager avec leur propre passeport. Toute demande effectuée ailleurs que sur le portail officiel expose à des arnaques ou à un refus d’embarquement, vigilance absolue.
Où et quand obtenir son visa en France : adresses utiles et horaires à connaître
L’ère du visa papier appartient au passé : l’ambassade du Kenya à Paris ne reçoit plus aucune demande de ce type. Pourtant, le bâtiment du 3 rue Freycinet, 75116 Paris, reste le principal point de contact avec les autorités kényanes en France. On peut joindre l’accueil téléphonique du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 16 h 30, mais aucun guichet ne délivre de visa touristique ou classique.
La demande d’AVE se déroule exclusivement sur la plateforme en ligne du gouvernement kényan. Pour ceux qui hésitent devant la procédure numérique, quelques agences spécialisées à Paris, comme VISA OFFICE ou Action-Visas, proposent un accompagnement : montage du dossier, contrôle des justificatifs, dépôt des documents. Toutefois, la remise du précieux sésame reste entièrement dématérialisée.
Pour prolonger un séjour touristique une fois sur place, il faut s’adresser aux services de l’immigration à Nairobi. Le visa touristique, initialement valable 90 jours, peut être renouvelé localement. Pour toute interrogation sur les conditions d’entrée, France Diplomatie et le ministère des Affaires étrangères publient régulièrement des informations à jour sur les démarches à effectuer avant d’embarquer.
Un simple clic sépare désormais le rêve kényan de la réalité administrative. Reste à savoir si le voyageur saura dompter la procédure numérique, ou s’il se laissera distancer par la modernité du contrôle aux frontières.